(CercleFinance.com) - Peu de choses à signaler du côté des marchés pétroliers ce midi, si ce n'est que le Brent semble bel et bien installé autour des 115 dollars. Vers 13 heures, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance mai rétrocédait 0,5% à 114,6 dollars, quand le WTI américain de même livraison reculait de 0,4% à 104,3 dollars.
Les tensions persistent autour de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, où le groupe nucléaire français Areva a dépêché cinq experts à la demande de l'opérateur TEPCO. En outre, les bombardements aériens menés par la coalition en Libye devraient reprendre, sous l'égide de l'OTAN. La situation demeure donc tendue autour des pays producteurs de pétrole de l'OPEP dont la Libye fait partie, au même titre que l'Arabie saoudite ou le Qatar.
Certes, rien ne semble devoir entraver la montée des stocks commerciaux de pétrole brut aux Etats-Unis. La semaine dernière, l'Energy Information Agency (EIA) américaine avait fait état d'une 4ème hausse d'affilée (à 352,767 millions de barils) qui pourrait bien être suivie d'une 5ème ce soir. Le consensus table en effet sur une nouvelle hausse de l'ordre de 1,5 million d'unités.
Grosso modo, en début d'année, la consommation de pétrole du Japon était de 4,4 millions de barils/jour et la production de la Libye de 1,59 million de barils/jour. L'une a dû baisser, la seconde ayant chuté des deux tiers environ.
Mais comme l'écrivait l'EIA la semaine dernière, “à long terme, toutefois, le marché anticipe que le désastre japonais provoquera un rebond de la demande d'or noir, grâce la reconstruction”.
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