(CercleFinance.com) - Vers 13 heures, le baril de Brent de Mer du Nord livrable en décembre se reprenait de 1,5% à 110,7 dollars quand le WTI américain de même échéance gagnait 1,1% à 85,5 dollars.
L'optimisme se maintient alors que l'Europe semble maintenant mieux partie pour régler ses problèmes souverains et de capitalisation bancaire. Un sommet du G20 est aussi attendu ce week-end sur une tonalité positive.
Hier, avec un jour de décalage en raison du Columbus Day qui était férié lundi, l'Energy Information Agency (EIA) fédérale a fait état d'une hausse de 1,3 million de stocks commerciaux de pétrole brut, soit un peu plus que prévu. Leur niveau atteint ainsi 337,6 millions d'unités et reste inférieur aux 350 millions constatés voilà encore un mois.
En outre, les réserves d'essence ont reculé plus vivement que prévu (- 4,1 millions de barils) à 209,6 millions. Ceux de distillats, catégorie comprenant le diesel et le fuel domestique qui sera de plus en plus suivie à mesure que l'hiver se rapproche, ont chuté de près de trois millions de barils à 154 millions d'unités.
Ces statistiques témoignent pour la plupart d'une demande en bon état de la part des consommateurs et des entreprises américaines.
En outre, le dollar ne se réapprécie toujours pas et a de nouveau testé ce matin la barre des 1,3830 dollar l'euro, alors qu'il s'était approché des 1,31 en début de mois. Le cours du pétrole, qui ne s'échange qu'en dollars US, tend à monter quand sa devise de référence se déprécie, et inversement.
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