(CercleFinance.com) - Semblant assommé, lundi et mardi, par la dégringolade de plus de 7% subie la semaine dernière, le prix du brut semblait retrouver de l'allant mercredi midi. Vers 13 heures 15, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance août gagnait ainsi 0,7% à 109,4 dollars quand à l'inverse, le WTI américain de même livraison prenait 1,3% à 94,2 dollars.
Fondamentalement, les signaux confirmant le ralentissement économique aux Etats-Unis, en Europe et d'ailleurs dans nombre de pays émergents plaident contre la demande de brut. En outre, le recours de l'Agence internationael de l'Energie aux stocks stratégiques pour le mois de juillet, phénomène rare, et la hausse de sa production annoncée par l'Arabie saoudite pour ce même mois, vont temporairement augmenter l'offre. Mais cela signale aussi des tensions sur le marché peu favorables à une détente durable des prix.
A court terme, les opérateurs se focalisent cependant sur les stocks pétroliers US que l'EIA publiera tout à l'heure. Le marché table sur une nouvelle baisse des réserves commerciales de brut de plus d'un million de barils, ce qui tendrait à signaler une demande soutenue en ce début d'été.
Et enfin, la perspective d'une solution à moindre coût en Grèce, où le vote d'un nouveau plan de rigueur est attendu, soutient aussi le moral des opérateurs pétroliers en ce qu'elle tend à éloigner le spectre d'une politique budgétaire restrictive sur l'ensemble de la zone euro.
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