(CercleFinance.com) - Près de 5% : c'est la hausse hebdomadaire que pourrait bien afficher le cours du WTI ce soir, si la tendance actuelle se maintient. Vers 13 heures 30, le baril WTI américain livrable en janvier prenait 0,2% à 88,2 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance gagnait 0,4% à 91,1 dollars.
On notera que le dollar, devise exclusive de négoce de l'or noir, continue de se déprécier face à l'euro pour la troisième séance de suite, à 1,3254 dollar à cette heure. Il avait sombré sous les 1,30 dollar en milieu de semaine. De manière quasi-mécanique, la baisse du billet vert tend à faire monter d'autant le cours du baril.
Mais les variations de parité de change ne sont pas les seuls soutiens du brut : les dernières statistiques des stocks de pétrole et de produits raffinés américains étaient certes mitigées, avec une hausse imprévue des stocks de brut qui reviennent vers les 360 millions de barils, nue hausse de l'essence et une baisse inférieure des stocks de distillats (fuel domestique et diesel). Une baisse-surprise de près de 3 points du taux d'utilisation des raffineries, à 82,9%, l'explique en majeure partie.
Cependant, la demande globale de produits pétroliers sur les quatre dernières semaines a augmenté un peu par rapport à son niveau d'un an plus tôt de 2,2%. Pour les distillats, la hausse atteint même 8,8%.
En outre, le marché attend avec une certaine confiance la publication du rapport mensuel du Département du Travail, indicateur-clé pour la vigueur de la croissance américaine dont dépend la demande de brut. 'On attend environ 150.000 créations de postes pour le mois de novembre et avec le sentiment très positif qui semble l'emporter à court terme, il faudrait vraiment un chiffre très inférieur au consensus pour assommer les marchés', a estimé un trader basé à Londres.
Le consensus se situe vers 140.000, sachant que 151.000 créations d'emplois avaient été enregistrées le mois précédent. Le taux de chômage des Etats-Unis devrait rester stable à 9,6%.
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