(CercleFinance.com) - Le pétrole ne parvenait pas ce matin à se remettre de son déclin de la veille, séance durant laquelle il avait perdu 2 dollars à New York dans le sillage des marchés d'actions et la hausse du dollar. Vers midi ce vendredi, le contrat janvier sur le baril WTI américain livrable en janvier reculait encore de 0,40% à 77,75 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord de même échéance cédait 0,25% à 77,45 dollars.
En effet, les cours du brut se sont repliés hier sous la conjonction de deux principaux facteurs : tout d'abord l'impossibilité du dollar à baisser de nouveau. Depuis le début de la semaine, le billet vert résiste bien et malgré plusieurs tentatives infructueuses, les cambistes ne se décident pas à le laisser filer sous les 1,50 dollar contre l'euro, son principal concurrent. Après avoir frôlé les 1,50 dollar mercredi, il était tombé à 1,4844 jeudi et n'est toujours pas repassé au-dessus des 1,49 dollar aujourd'hui.
En outre, les indices des grands marchés d'actions se sont repliés hier sur des inquiétudes quant à la réalité de la reprise économique. Le S&P 500 américain a décroché de 1,34% hier soir, et les principaux indices d'Asie ont également cédé du terrain à l'issue de la séance terminée cette nuit dans cette partie du monde.
Fondamentalement, les stocks pétroliers restent globalement élevés aux Etats-Unis, l'un des tous premiers marchés mondiaux pour l'or noir. Les dernières statistiques de l'EIA témoignent d'une relative et persistante faiblesse de la demande.
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