(CercleFinance.com) - Le pétrole continue de tutoyer les records d'un an et ce matin, le baril (WTI) a touché les 81,75 dollars. Vers 13 heures à Paris, le contrat sur la prochaine échéance (décembre) du baril WTI américain grappillait 0,05% à 81,15 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord de même échéance abandonnait 0,10% à 79,60 dollars.
Les nouvelles fondamentales restent pourtant contrastées, entre fin de la crise et premiers pas de la reprise. L'évolution récente des stocks pétroliers américains, qui servent de baromètre de la demande dans le pays qui reste l'un des tous premiers consommateurs d'or noir, reste contrastée. L'ensemble des produits, du brut en passant par l'essence et surtout les distillats (ce qui comprend le fuel domestique de chauffage et le diesel), reste dans la partie haute de sa moyenne des cinq dernières années. Reste à espérer - façon de parler - que l'hiver soit froid aux Etats-Unis, alors que les stocks de distillats sont au plus haut depuis 1983.
En revanche, le cours du dollar continue de se déprécier contre les autres grandes devises. A cette heure, il cote 1,5034 dollar contre l'euro, son principal concurrent, et a atteint ce matin un nouveau record de plus d'un an à 1,5061. Le dollar a perdu près de 1% contre l'euro en une semaine, perte qui atteint près de 15% sur les six derniers mois. Mécaniquement, la dépréciation du billet vert a tendance à faire augmenter le cours du baril, libellé en dollars.
En outre, les indices des marchés d'actions sont repartis à la hausse alors que leur corrélation avec le brut est forte actuellement. Hier, l'indice S&P 500 américain a gagné plus de 1% et s'est approché de nouveau des 1.100 points, son record historique.
Rappelons enfin que l'OPEP, cartel pétrolier contrôlant 40% de la production mondiale et qui avait fortement réduit ses quotas fin 2008, s'était en début d'année fixé pour objectif de voir le baril autour de 75 dollars fin 2009.
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