(CercleFinance.com) - L'orientation des marchés d'actions et de devises pesait de nouveau sur le baril jeudi midi, alors que le dollar ne cesse de gagner du terrain. A cette heure, le baril WTI américain livrable était en légère baisse (- 0,09%) à 77,67 dollars, quand le quand le Brent de Mer du Nord à même échéance cédait 0,25% à 76,12 dollars.
L'euro est effectivement pénalisé par les difficultés de la Grèce et un ralentissement qui s'annonce plus modeste qu'aux Etats-Unis. En outre, Pékin limiter une éventuelle 'surchauffe' de son économie en relevant les réserves obligatoires que doivent observer les banques chinoises. La croissance de la Chine (8,7% en 2009) pourrait s'en trouver limitée, ce qui suscite un retour vers la devise considérée comme sans risque, le dollar US. Ainsi, le dollar s'est repris de plus de 3% contre l'euro ces cinq derniers jours, alors que toute appréciation de la devise dans laquelle le baril est libellé tend à en réduire le prix. Depuis début décembre, l'euro a perdu plus de 7,5% contre son homologue US.
De surcroît, le pétrole est depuis un an environ très corrélé avec l'évolution des marchés d'actions. Or l'indice de référence S&P 500 américain est revenu hier soir sous les 1.140 points, après avoir marqué un nouveau record à 1.150 en clôture la veille.
Les fondamentaux pétroliers semblent laissés de côtés. Cet après-midi (et avec un jour de décalage suite au Martin Luther King's Day, lundi), les marchés prendront connaissance de l'évolution des stocks pétroliers hebdomadaires américains publiés par l'Energy Information Agency (EIA). Selon le consensus actuel, ceux de pétrole brut devraient monter de 2,5 millions de barils, et ceux d'essence de 2 millions de barils. Des chiffres a priori négatifs pour ce qui est considéré comme un baromètre de la demande.
Cependant, l'API a rapporté hier soir une décrue de sa mesure des stocks de brut de près de 2 millions de barils, alors qu'elle converge habituellement avec celle de l'EIA.
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