(CercleFinance.com) - Quelques statistiques décevantes ont conduit le brut à consolider sa percée au-delà des 80 dollars (pour le baril WTI) enregistrée hier matin. Peu après 11 heures à Paris, le contrat sur la prochaine échéance (décembre) du baril WTI américain cédait 1,2% à 78,20 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord de même échéance abandonnait 0,80% 76,60 dollars.
En effet, les actions marquent une pause dans leur tendance haussière, tout comme le billet vert qui ne bouge plus guère depuis une semaine, juste au-dessous des 1,50 dollar contre l'euro. Ces deux catalyseurs tendaient à faire grimper le baril. Hier, les statistiques des mises en chantier et des demandes de permis de construire publiés pour septembre aux Etats-Unis ont déçu les attentes.
En outre, des nouvelles relatives aux fondamentaux du marché pétrolier avaient hier plombé la tendance et sont toujours à l'oeuvre ce matin. Les stocks pétroliers américains, considérés comme le baromètre de la demande, se situent globalement à des niveaux élevés. Hier soir, l'évolution hebdomadaire des stocks calculée par l'organisme professionnel American Petroleum Institute (API) a fait état d'une hausse de près de 4 millions de barils de ceux de brut, bien supérieure aux attentes de l'ordre du million et demi. Les stocks d'essence se sont de leur côté contractés de 0,56 million d'unités et ceux de distillats (ce qui comprend diesel et fuel domestique) de 0,99 million.
C'est cet après-midi que seront publiées des statistiques exhaustives à ce sujet, celles de l'API faisant figure d'avant-goût. Ainsi, l'Energy Information Agency (EIA) devrait publier tout à l'heure des stocks de brut en hausse de 1,5 million de barils, selon un consensus inchangé depuis hier. Ceux d'essence et de distillats devraient reculer dans les mêmes proportions.
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