(CercleFinance.com) - Le brut reprenait son souffle mardi après que sa hausse vigoureuse des derniers jours, portée notamment par des statistiques-clés favorables aux Etats-Unis. Vers 12 heures 15 ce mardi, le baril WTI américain livrable en mai consolidait de 0,28% à 86,34 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance cédait 0,25% à 85,66 dollars.
Le brut avait atteint en fin de semaine dernière un record de 18 mois environ vers 87 dollars (pour le WTI) alors que le marché de l'emploi américain pourrait s'être retourné le mois dernier. Cet indicateur majeur pour l'orientation de la conjoncture économique pourrait constituer un signe de redressement de la demande de brut.
Publié vendredi, le rapport de mars a témoigné de 162.000 créations d'emplois en mars dernier aux Etats-Unis, un chiffre un peu inférieur aux attentes (180.000) mais qui semble cependant mettre fin à un cycle de destruction de postes. En outre, l'indice ISM des services de mars, publié ce même vendredi, a dépassé les attentes en s'établissant à 55,4 points.
La hausse du baril ne semble pas avoir été enrayée par le repli du cours de l'euro contre le dollar, passé de près de 1,36 dollar jeudi a à peine plus de 1,34 dollar ce mardi. Habituellement, toute hausse du dollar entraîne une baisse du pétrole dont c'est la devise de négociation.
Cependant, les statistiques pétrolières attendues demain de la part de l'Energy Information Agency (EIA) ne s'annoncent pas, selon le consensus actuel, sous les meilleures. Certes, les stocks d'essence devraient avoir reculé de 1,9 million de barils. Mais ceux de pétrole brut, qui servent d'indicateurs de la demande, auraient augmenté de 1 million d'unités, ce qui signerait leur dixième semaine de suite d'accumulation alors que leur niveau dépasse déjà la moyenne des cinq dernières années.
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