(CercleFinance.com) - Vers 11 heures ce matin, le baril de pétrole WTI livrable en octobre prenait 1,1% à 73,3 dollars quand le Brent de Mer du Nord de même échéance prenait également 1% à 73,20 dollars. Les dernières statistiques économiques permettent une légère reprise des cours.
En effet, le PIB américain s'est contracté de 1% au deuxième trimestre, selon une deuxième estimation publiée hier qui confirme la première. Le consensus, qui tablait en moyenne sur une contraction révisée en hausse à 1,2%, était donc trop pessimiste. D'autant que le nombre de nouveaux inscrits au chômage tend à se réduire, entre autres signaux de reprise.
En outre, le cours du brut reste étroitement corrélé à celui des actions. Hier soir aux Etats-Unis, mais aussi en Asie - à l'exception notables des indices chinois, Hong Kong compris - comme ce matin en Europe, le vert est de nouveau à l'honneur.
N'oublions l'évolution des changes : toute baisse du dollar contre les devises concurrentes soutient par ricochet le cours du brut, qui est libellé en billet verts. Or depuis hier soir où il cotait jusqu'à 1,4230 dollar l'euro, le billet vert est reparti en baisse à 1,4340 dollar à cette heure.
Dans une note consacrée hier soir au pétrole sous la signature de Harry Tchilinguirian, BNP Paribas CIB écrivait cependant que 'plus de jeunes pousses apparaissent, mais derrière de gros titres favorables, les détails ne sont pas toujours convaincants'. Il prend l'exemple de l'indice de confiance de consommateur publié cette semaine par le Conference Board en juillet, dont l'indice central augmente mais dont les composants ne suivent pas tous cette tendance, ou la baisse des commandes de bien durables en juillet.
'Nous restons circonspects', note-t-il : si les indicateurs se redressent, ils restent bien plus bas que leurs niveaux de l'an dernier. 'Les stimuli budgétaire et monétaire ont rendu possible la stabilisation, les entreprises reconstituent leurs stocks, et alors quoi ? Il faut encore que le consommateur revienne', note Harry Tchilinguirian. Il note que sur les quatre dernières semaines, la demande américaine de distillats était en baisse annuelle de 7,9% et celle de kérosène de 11,8%.
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