(CercleFinance.com) - Vers 13 heures mercredi avant la publication des statistiques, le baril de référence américain WTI livrable en septembre cédait 0,45% à 82,10 dollars quand le Brent de Mer du Nord de même échéance l'imitait en reculant de 0,80% à 82,02 dollars. Ces niveaux restent cependant supérieurs à ceux affichés 24 heures plus tôt, le pétrole ayant signé une belle série de hausse au cours des dernières séances.
Les opérateurs guettent la publication, cet après-midi depuis les Etats-Unis, de l'indice ISM non manufacturier de juillet, attendu en baisse de 0,8 point sur un mois à 53 points. Cet indice devrait aider les opérateurs à se faire une idée plus précise de la conjoncture US. Les chiffres derniers faiblissants ont plombé le dollar jusqu'à le ramener hier à 1,3260 contre l'euro, au plus haut depuis début mai.
Cependant, l'inquiétude ne semble pas forte au point de faire revenir le brut vers les 71 dollars sur lesquels il avait rebondi depuis juillet. Au cours actuel, et comme tel est le cas avec la parité de changes euro/dollar, le baril WTI se traite à son plus haut niveau depuis début mai.
En outre, l'Energy Information Agency (EIA) publiera tout à l'heure son baromètre hebdomadaire des produits pétroliers américains : l'évolution des stocks. Selon le consensus actuel, les analystes tablent en moyenne sur une baisse de 1,5 million de barils des stocks de brut, après une hausse-surprise de 7,3 millions la semaine dernière.
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