(CercleFinance.com) - Rien ne semble arrêter la dégringolade du pétrole depuis les 73,50 dollars atteints lundi dernier. Vers midi sur le marché américain Nymex, le baril livrable en août prochain cédait 0,7% à 62,5 dollars après avoir touché un plus bas à 61,85 dollars en matinée.
Le brut pâtit principalement du décrochage des marchés d'actions, et notamment de celui de l'indice américain de référence S&P 500 avec lequel il est actuellement fortement corrélé. Hier, cet indice a cédé près de 2%, alors que sa baisse sur les cinq dernières séances atteint non loin de 5%.
Effectivement, les dernières statistiques américaines relatives notamment au moral des consommateurs et aux chômage se sont avérées pires que prévu. On a appris ce matin que les commandes de biens d'équipements au Japon avaient encore reculé en mai, contre les attentes et pour le troisième mois de suite.
En outre, les stocks pétroliers américains mesurés par l'organisme professionnel API ont augmenté. Seuls ceux de pétrole brut ont cédé 1,4 million de barils à 348,3 millions de barils. A l'inverse, ceux d'essence ont cru de 767 000 barils à 212,4 millions de dollars, et ceux de distillats ont décollé de 3,42 millions de barils à 158 millions de barils, traduisant la faiblesse de la demande.
Ces chiffres sont généralement considérés comme précurseurs des statistiques officielles des stocks qui seront publiées par l'EIA cet après-midi.
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