(Cercle Finance) - Malgré les rumeurs de la fin de l'intervention turque dans le Kurdistan irakien, les prix du pétrole restent des plus fermes ce vendredi. La chute du billet vert continue d'entretenir les courants acheteurs sur le brut..., sans oublier des tensions géopolitiques croissantes entre Israël et le Hamas ainsi qu'au Liban...
Le baril de ' light sweet crude ' américain s'échange actuellement à 102,49 dollars, après avoir touché ces dernières 24 heures un nouveau sommet de 103,05 dollars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord se traite pour sa part au dessus des 100 dollars, à 100,49 dollars, son dernier plus haut historique étant de 101,27 dollars.
Hier, les stocks de pétrole américains ont pourtant poursuivi leur hausse.
Les stocks de pétrole brut ont augmenté de 4,2 millions de barils la semaine dernière aux Etats-Unis, tandis que les réserves d'essence se sont accrues de 1,1 million, selon les chiffres du Département américain de l'Energie.
Mais la production de brut est toujours très perturbée au Nigéria où la guérilla a accru ses attaques contre les champs pétroliers... De plus, le dossier nucléaire iranien a refait surface avec de nouvelles accusations contre Téhéran en début de semaine, qui pourraient conduire à de nouvelles sanctions...
Il ne faut pas oublier en outre, que la prochaine réunion de l'Opep qui aura lieu le 5 mars 2008 pourrait se solder par une baisse des quotas de production, les pays producteurs de pétrole ne voulant pas voir les prix chuter après la saison hivernale, surtout si une récession se matérialise aux Etats-Unis...
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