(CercleFinance.com) - Tiraillé entre facteurs fondamentaux et reprise du dollar, l'or noir a bien du mal à trouver des catalyseurs haussiers. Le baril WTI américain livrable en décembre stagnait (-0,03%) vers 13 heures 20 à 87,3 dollars, quand le Brent de Mer du Nord cédait 0,2% à 88,2 dollars.
Pourtant et comme le rapportent les analystes d'une banque privée suisse ce matin, “l'Agence internationale de l'énergie prévoit un baril de pétrole supérieur à 100 dollars pour 2015 et 200 dollars pour 2035”.
En attendant, le vif recul de l'euro face au dollar, qui frôle maintenant les 2,5% sur ue semaine, pénalise le cours du brut dont l'unique devise de négociation est le billet vert.
En outre, les statistiques que l'Energy Information Agency américaine publiera tout à l'heure sont attendues avec une certaine anxiété. Du côté des stocks de brut, le consensus table toujours sur une hausse de 1,5 million de barils, soit un total de l'ordre de 368 millions d'unités (un record depuis mai) nettement plus élevé (+13,8%) que les niveaux connus ces cinq dernières années. Cette statistique tient habituellement lieu d'indicateur de la demande du marché américain.
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