(CercleFinance.com) - Encore une séance de baisse pour l'oir noir : le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance septembre recule ce midi de 0,6% à 115,8 dollars dollars, le WTI américain de même livraison rétrocédant 0,4% à 93,4 dollars.
“Quelle pourrait être l'étincelle permettant aux économies mondiales de repartir sur le chemin de la croissance? Beaucoup de questions, peu de réponses !”, s'interroge-t-on ce matin chez Pictet & Cie, ce qui résume le sentiment sur l'ensemble des marchés.
Les derniers indicateurs américains sont effectivement bien plus mauvais que prévu et dénotent d'une conjoncture molle, alors que l'intensité de la croissance est étroitement liée à la consommation de pétrole. En outre et malgré un accord politique, la confiance dans la solidité de la dette fédérale et dans sa notation “AAA” est maintenant écornée.
La crainte est grosso modo celle d'un retour en récession des économies occidentales, ce qui contraste avec les perspectives économiques encore professées avec assurance voilà quelques semaines. Le consommateur chinois, aussi dynamique soit-il, n'est pas encore en mesure de contrer le mouvement à lui seul.
Si la baisse apparaît mesurée, on signalera en outre que le baril WTI a “cassé” hier sa moyenne mobile à 200 jours (94,73 dollars), un indicateur technique significatif qui tend à signaler un retournement de tendance.
En outre, les statistiques des stocks de pétrole et de produits raffinés que l'Energy Information Agency (EIA) publiera tout à l'heure incitent à la circonspection. Une hausse des stocks de brut US avait mis un terme à sept semaines consécutives de baisse mercredi dernier. Cette tendance pourrait se poursuivre alors que ces réserves étant attendues en hausse de plus d'un million de barils.
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