(CercleFinance.com) - Le baril de brut était de nouveau orienté à la baisse mardi midi, perdant plus d'un dollar par rapport à ce matin. Vers midi à Paris, le contrat sur la prochaine échéance (décembre) du baril WTI américain rétrocédait 1,10% à 77,25 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord de même échéance abandonnait 0,95% à 75,85 dollars.
Le mouvement d'appréciation du dollar, qui s'était stabilisé en fin de semaine dernière sous l'effet de statistiques encourageantes quant à la première économie mondiale, a effectivement repris. Ce matin, le dollar cote 1,4660 contre l'euro et a touché un nouveau plus haut hebdomadaire à 1,4646 dollar. Il gagne 0,70% contre la monnaie unique depuis hier et de l'ordre de 1% sur les cinq dernières séances. La hausse du dollar, devise de négoce du pétrole, tend à réduire mécaniquement la valeur du baril en billets verts.
Le flot de nouvelles économiques positives reste effectivement soutenu, qu'il s'agisse de l'indice des directeurs d'achat de Chine, d'Europe ou des Etats-Unis. Autant de bonnes nouvelles pour la consommation d'or noir qui, aux Etats-Unis, tarde toujours à donner des signes de redémarrage.
Cependant, l'or noir reste toujours pénalisé par les propos tenus la semaine dernière par un des officiels de l'OPEP, selon lequel une hausse des quotas n'est pas exclue a priori lors de la réunion du cartel prévue le 22 décembre à Luanda. Fortement réduits en fin d'année dernière, les quotas de production de l'organisation n'ont pas bougé depuis. Signalons que le baril de brut a maintenant atteint, et même tenté de dépasser l'objectif de cours de 75 dollars fixé en début d'année par le cartel pétrolier. Mais précisons que ce genre de déclaration permet aussi à l'OPEP de sonder les réactions du marché.
Demain, les statistiques des stocks pétroliers américains de l'EIA seront donc suivies de près. A cette heure, le consensus table sur une nouvelle hausse de 1,5 million de barils de ceux de bruts. Ceux d'essence devraient gagner de 0,5 à 0,7 million de barils, mais ceux de distillats sont attendus en baisse de près d'un million d'unités.
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