(CercleFinance.com) - Le pétrole était revenu sur ses gains initiaux qui l'avaient emmené à plus de 67 dollars en début de matinée. A la mi-journée à Paris, le contrat sur la prochaine échéance (novembre) du baril WTI américain cédait 0,50% à 66,50 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord de même échéance perdait 0,60% à 65,15 dollars.
Le baril WTI a ainsi atteint les 67,3 dollars ce matin. Certes, les nouvelles fondamentales restent mal orientées, comme en témoigne la hausse significative des stocks de produits pétroliers américains pour la plupart à des niveaux historiquement élevés. La hausse enregistrée ce matin semblait principalement liée aux craintes géopolitiques, alors que l'Iran a testé un missile balistique de moyenne portée qui pourrait servir de vecteur à l'arme nucléaire qu'il tente d'acquérir. Israël pourrait réagir militairement, ce qui déstabiliserait un peu plus la première région productrice d'or noir.
En outre, les marchés d'actions auxquels le brut est actuellement très corrélé ont enregistré des gains hier, le S&P 500 ayant gagné 1,8%, le Hang Seng de Hong Kong 2% cette nuit quand le Nikkei prenait 0,9%. Même si les marchés européens restent en retrait à cette heure. La reprise du dollar contre l'euro - + 1,5% en cinq séances à 1,4582 dollar l'euro - ne semble avoir qu'un effet limité pour l'instant. Mais le baril est cependant en retrait de près de 10 dollars sur ses plus hauts atteints le mois dernier.
Demain, le marché prendra connaissance des très attendus stocks pétroliers américains de l'EIA. Ceux de pétrole brut devraient gagner environ 1 million de barils, selon le consensus. A leur plus haut niveau depuis le début des années 80, les stocks de fuel domestique (destiné au chauffage) pourraient susciter moins d'inquiétudes alors que l'hiver semble s'annoncer froid aux Etats-Unis.
Copyright (c) 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.