(CercleFinance.com) - Le cours du brut se redressait mardi midi. A la mi-journée à Paris, le contrat sur la prochaine échéance (novembre) du baril WTI américain gagnait 1,20% à 71,25 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord de même échéance perdait également 1,30% à 68,90 dollars.
La hausse que le baril de brut connaît depuis hier a plusieurs causes : tout d'abord, hier, l'indice ISM des services a témoigné, aux Etats-Unis, d'une hausse à 50,4 points alors que le consensus n'en attendait que 48,4 et que la barre des 50 sépare la contraction de l'expansion de cet indicateur. Les services représentent une part très majoritaire de l'activité économique aux Etats-Unis, alors que la dernière bordée de statistiques était globalement négative.
En outre, les indices d'actions avec lesquels l'or noir est actuellement très corrélé sont orientés à la hausse : hier soir, le S&P 500 américain a gagné 1,49% à (à 1.040 points), quand le Nikkei japonais (+ 0,18%) a été dépassé par les chinois Hang Seng (Hong Kong ; + 1,87% hier soir) et le CSI 300 (Shanghai ; + 1,09%) cette nuit. Et à cette heure, l'indice européen EuroStoxx 50 gagne 1,67%.
Enfin, le dollar a repris sa marche vers le bas : il cote à cette heure 1,4733 dollar contre la monnaie unique européenne, alors qu'il était monté jusqu'à 1,4480 dollar vendredi midi. Mécaniquement, l'affaiblissement du dollar tend à renforcer le cours des produits qui sont libellés dans cette devise, comme le pétrole.
D'un point de vue plus fondamental, l'Arabie saoudite a démenti des rumeurs suivant lesquelles les Etats du Golfe persique envisageraient de coter leur pétrole dans un panier de devises, alors que le dollar reste seul en maître actuellement.
Demain, les investisseurs suivront avec attention l'évolution des stocks pétroliers américains tels que l'Energy Information Agency (EIA) les publiera. Le consensus table actuellement sur une hausse de 2 millions de barils des stocks de brut, et une baisse de 0,4 million de barils de ceux de distillats (diesel et fuel domestique). Ces derniers sont actuellement à leur plus haut niveau depuis 1983 alors que la 'heating season' n'a pas encore commencé.
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