(CercleFinance.com) - Le pétrole ne parvenait pas à dégager de tendance claire mardi midi. Vers 12 heures 30, le baril WTI américain livrable en janvier prochain restait parfaitement étale (- 0,01%) à 69,52 dollars, quand le Brent de Mer du Nord cédait 0,15% à 71,80 dollars. La fourchette des 75-80 dollars dans laquelle les deux pétroles se traitaient il y a encore dix jours s'éloigne un peu plus.
On notera que le brut ne semble guère influencé, à court terme du moins, par l'évolution du dollar : à cette heure, le dollar s'échange à 1,4552 dollar contre l'euro, en hausse marquée de 0,72% par rapport à la veille. Il s'éloigne ainsi résolument des 1,51/1,52 dollar de fin novembre/début décembre, une variation qui a sans doute contribué au décrochage du baril. Libellé en billets verts, le baril tend mécaniquement à perdre du terrain quand le dollar se renforce.
La faiblesse persistante de la demande de produits pétroliers aux Etats-Unis, en dépit des signaux et des anticipations de reprise économique, pèse également sur les cours. A ce propos, les stocks pétroliers que l'Energy Information Agency (EIA) publiera demain sont attendus par le consensus en baisse de 2 millions de barils. Ils avaient reculé de près de 4 millions d'unités la semaine précédente, mais ceux de distillats (essence, fuel domestique et diesel), qui reflètent la demande finale des consommateurs et industriels, étaient de nouveau en hausse.
Signalons enfin que l'OPEP se réunira le 22 décembre prochain à Luanda, en Angola. Si un relèvement des quotas est peu probable, il est à noter que l'or noirse négocie cependant juste au-dessous de la fourchette de prix de 75 à 80 dollars environ visée par le cartel pétrolier. Les propos des ministres du Pétrole représentés, notamment ceux de la ligne dure (Venezuela, Iran), seront donc suivis avec attention.
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