(CercleFinance.com) - Ce midi sur les marchés pétroliers, le baril WTI américain livrable en juillet progressait de 1,72% à 73,23 dollars. Du côté européen, le Brent de Mer du Nord de même échéance suivait une tendance similaire en gagnant 1,77% à 73,03 dollars.
Les variations de parité sur le marché des changes apportent vraisemblablement leur soutien au brut. L'euro se reprend effectivement de 1% ce midi face au dollar contre lequel il s'échange 1,2301 à cette heure, contre jusqu'à 1,2154 dollar cette nuit. Bien que cette corrélation tende à s'amoindrir dans un contexte dominé par la peur d'une crise monétaire, le cours du baril a sur longue période tendance à suivre les variations du dollar. Habituellement, toute baisse du billet vert US contre ses concurrents, dont l'euro est le premier, entraîne une augmentation d'ampleur similaire du prix du baril.
En outre, les dernières statistiques US comme la hausse des commandes de biens durables aux Etats-Unis ont également soutenu la tendance. Les craintes d'une contagion du marasme européen au reste du monde, marquées ces derniers jours, semblent maintenant s'amoindrir.
Et pourtant, le baromètre de la demande constitué par les stocks de brut et de produits raffinés US n'est pas mieux orienté. Selon le rapport hebdomadaire publié hier par l'Energy Information Agency (EIA), les stocks de pétrole brut américains ont encore augmenté - pour la 16è fois en 17 semaines -, et plus que prévu : +2,5 millions d'unités, soit plus de 2 millions de plus que les attentes.
La baisse de l'ordre de 200.000 barils des stocks d'essence, alors que commence la 'driving season', était en revanche conforme aux attentes.
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