(Cercle Finance) - Les pays producteurs de pétrole de l'Opep ont finalement décidé ce mercredi de laisser leur production inchangée, lors de leur réunion à Vienne.
Les pays consommateurs craignaient une baisse des quotas de production, ce qui aurait une fois de plus poussé les prix du brut vers ses plus hauts historiques. Frappés par le ralentissement de leurs économies, l'Europe et les Etats-Unis souhaitaient même une hausse des niveaux de production de l'Opep.
Le cours du ' light sweet crude ' sur le Nymex reste en tout cas particulièrement ferme à 100,18 dollars le baril, dans les échanges en Europe, tandis que le Brent de la Mer du nord se traite actuellement à 98 dollars.
Les responsables de l'Opep estiment que dans un environnement marqué par le ralentissement de la croissance aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, et malgré la bonne tenue des économies émergentes, la demande devrait baisser.
Les sommets récemment atteints seraient le fruit notamment des goulets d'étranglement au niveau des raffineries, des problèmes de production dans certains pays, des incertitudes géopolitiques, de la faiblesse du dollar, mais le principal facteur de cette flambée serait la spéculation...sur laquelle l'Opep déclare n'avoir peu ou pas d'influence.
Les pays producteurs déclarent que l'offre de pétrole est aujourd'hui à son juste niveau, après la hausse de 500 000 barils par jour entrée en vigueur le 1er novembre dernier.
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