(CercleFinance.com) - Toujours pas de tendance sur les marchés pétroliers. Aux environs de 13 heures, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance juillet restait inchangé à 111,4 dollars, quand à l'inverse le WTI américain de même livraison se gagnait 0,5% à 99,4 dollars.
Le cours du brut n'est effectivement pas aidé par la reprise que le dollar connaît ce midi face à la principale devise concurrente, l'euro, ce midi (+0,30%). En effet, la baisse du dollar tend mécaniquement à faire monter le prix du baril dont c'est l'unique devise de référence, et inversement dans ce cas précis.
Les perspectives macroéconomiques inquiètent toujours par intermittence au gré d'indicateurs contrastés. Ainsi aux Etats-Unis, hier, le recul des inscriptions hebdomadaires au chômage a d'abord été apprécié favorablement.
Mais l'optimisme n'est pas de mise : “les déclarations de William Dudley [président de la Fed de New York, NDLR] sur l'économie américaine, avec un taux de chômage beaucoup trop élevé, ne sont pas pour nous rassurer” euro/dollar, écrivaient d'ailleurs les analystes de Pictet & Cie ce matin. Les derniers chiffres des stocks pétroliers américains, indicateurs de la demande dans ce pays, sont eux aussi contrastés.
Cependant, la persistance des risques géopolitique limite les pressions à la baisse, alors que les opérations militaires coalisées en Libye sont par exemple entrées dans leur 3ème mois. Les foyers de tensions politiques affectant les pays entourant l'Arabie saoudite ne sont, de surcroît, pas non plus stabilisés.
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