(CercleFinance.com) - Non sans avoir réalisé leurs traditionnels “habillages de bilan” de fin d'année, les opérateurs de nombre de marchés financiers semblent maintenant aux abonnés absents en ce 23 décembre. Le pétrole n'échappe d'ailleurs pas à la tendance. Vers 13 heures jeudi midi, le baril WTI américain livrable en février gagnait symboliquement 0,1% à 90,6 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance prenait encore 0,1% en revenant à 93,7 dollars.
Signalons cependant que le prix de l'or campe sur ses plus hauts niveaux historiques, tiré à la fois par les perspectives de reprise économique, fut-elle modeste et d'ampleur variable. Et assurément pas les craintes de dépréciations monétaires dont le dollar fait l'objet eu regard de la politique de “quantitative easing” version 2.0 menée par la Fed.
De plus, les statistiques très surveillées des stocks pétroliers américains, sorte de témoin des tendances de la demande, se sont révélées bien mieux orientées que prévu. Les réserves de brut ont chuté de plus de 5 millions de barils quand le marché n'attendait qu'une baisse de 3 millions environ, le tout après une chute de près de 10 millions d'unités la semaine précédente.
Les stocks de distillats, catégorie qui comprend le diesel et surtout, en cette saison, le fuel domestique destiné au chauffage, ont reculé d'environ 600.000 barils, leur premier retrait depuis le début du mois. La froideur actuelle des conditions climatiques apporte elle aussi un soutien à la demande brut.
Copyright (c) 2010 CercleFinance.com. Tous droits réservés.