(CercleFinance.com) - Peu avant 13 heures, le baril WTI américain livrable en décembre rétrocédait 0,3% à 82,3 dollars quand le Brent de Mer du Nord de même échéance demeure parallèlement stable à 83,6 dollars.
Certes, la perspective d'un nouvel assouplissement quantitatif US, qui a fait perdre au dollar toute son avance de ces derniers jours, a permis partiellement de relancer le mouvement de hausse. Ainsi entre mardi soir (1,3733) et ce midi (1,4017), le dollar a perdu 2% environ de sa valeur. Libellé en dollars, le cours du baril a donc eu tendance à grimper d'autant.
Mais au-delà, les opérateurs peinent à trouver des raisons de voir monter le cours de l'or noir. Après une baisse de la production industrielle aux Etats-Unis le mois dernier, le Beige Book que la Fed a publié hier ne rassure guère quant à la marche - lente - de l'économie américaine.
Outre les Etats-Unis, les nouvelles inquiètent aussi du côté du premier consommateur mondial de pétrole devant les Etats-Unis - la Chine. De janvier à septembre, la production industrielle de la Chine a pris +16,3% selon le ministre de l'Industrie chinois, qui table pour l'ensemble de 2010 sur +13%. Ce qui suggère donc un ralentissement en fin d'année, alors que la consommation de pétrole d'une économie est avant tout fonction de son dynamisme.
Hier selon l'Energy Information Agency (EIA), qui a publié les très attendus stocks pétroliers des Etats-Unis, les réserves commerciales d'essence ont augmenté de plus d'un million de barils alors qu'elles étaient attendues en baisse d'autant... Les stocks de brut ont augmenté un peu moins que prévu de l'ordre de 700.000 unités, ce qui les porte tout de même à plus de 361 millions de barils. Autant dire que ce niveau demeure relativement stable sur ses plus hauts niveaux. La demande demeure donc limitée, et les réserves de pétrole ne risquent donc pas de manquer.
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