(CercleFinance.com) - Vers 13 heures 30, le baril de référence américain WTI livrable en septembre grappillait 0,30% à 77,32 dollars, le même niveau que 24 heures plus tôt. De son côté, le Brent de Mer du Nord de même échéance prenait 0,62% à 76,54 dollars. Malgré des stocks US décevants, la nouvelle chute du dollar soutient les cours.
Le moins qu'on puisse dire est que les statistiques hebdomadaires des stocks pétroliers américains de la veille n'ont pas suscité d'enthousiasme excessif : ceux de brut se sont littéralement envolés de plus de 7 millions de barils, alors qu'ils étaient attendus en baisse. Ils franchissent ainsi de nouveau la barre des 360 millions d'unités. Cette hausse-surprise résulte certes d'un rebond massif des importations moins que des tendances de consommation, mais elle n'en constitue pas moins un facteur fondamentalement baissier.
Cependant, l'or noir est soutenu par la nouvelle vague de dépréciation que connaît le dollar américain. Après des chiffres macroéconomiques US obstinément médiocres, le chômage allemand a reculé et l'indice de confiance des affaires de la zone euro de juillet est reparti de l'avant.
Les craintes souveraines de la zone euro sont maintenant inscrites aux abonnés absents, comme tel est le cas depuis le début de l'été. L'eurodollar a ainsi frôlé les 1,31 dollar ce matin, du jamais vu depuis début mai. Libellé en dollars, le cours du brut en subit la conséquence quasi-mécaniquement.
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