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Pétrole WTI

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Pétrole wti : En baisse, mais toujours proche des 70 dollars

jeudi 1 octobre 2009 à 12h47
BFM Bourse

(CercleFinance.com) - L'or noir reculait jeudi matin sur des prises de bénéfices après son envolée spectaculaire de près de 6% hier, grâce à la baisse-surprise des stocks d'essence. Et sans égards pour les hausses de ceux de brut comme de distillats. A la mi-journée à Paris, le contrat sur la prochaine échéance (novembre) du baril WTI américain cédait 0,9% à 69,96 dollars dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord de même échéance perdait 0,8% à 68,50 dollars.

Publiés hier après-midi, certains chiffres des stocks américains sont effectivement en baisse comme les stocks d'essence (- 1,7 million de barils alors qu'une hausse était attendue) ou ceux de kérosène (- 0,2 million de barils). La baisse des stocks d'essence a provoqué une hausse des cours phénoménale, du jamais vu depuis avril.

Car à l'inverse, les stocks de brut ont gagné 2,8 millions de barils à 338,6 millions d'unités. Selon BNP Paribas CIB, ces stocks sont maintenant supérieurs de 35 millions de barils à leur niveau de l'an dernier et toujours au-dessus de la limite supérieure de leur 'range' de cinq ans. Consommatrice d'essence, la 'driving season' est terminée et sera bientôt suivie d'une 'heating season' qui ne risque pas de manquer de carburant : les stocks de distillats (diesel et fuel domestique) ont gagné 0,3 million de barils pour dépasser les 171 millions de barils la semaine dernière, un record depuis 1983 qui ne cesse donc d'enfler.

Contrariant, BNP Paribas CIB notait dans son commentaire que 'rien dans les chiffres américains n'est haussier : les stocks de brut ont progressé plus que prévu ; les variations de stocks de produits distillés n'ont pas ébranlé une offre excédentaire, et la contraction de la demande de distillats (liée à la vigueur de l'économie) s'est renforcé, à - 9,2% sur un an'. Harry Tchilinguirian, l'économiste senior matières premières de la banque, ajoute que les dernières statistiques témoignent aussi de la fragilité de la reprise.

'Et pourtant le pétrole s'envole, ce qui nous donne l'occasion de répété ce que nous avons déjà dit : depuis la crise financière, le pétrole se traite plus quand un actif d'investissement, et moins en tant qu'un produit de consommation. Donc en dépit de fondamentaux baissiers, il reste balloté par les variations de changes et des marchés d'actions', conclut Harry Tchilinguirian

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