(CercleFinance.com) - Le cours du brut restait stable par rapport à la veille autant que cantonné dans des marges étroites, avant que l'EIA ne publie les statistiques des stocks pétroliers américains. Mais attention: la veille, l'API a fait état d'une hausse imprévue des stocks de distillats qui étaient attendus en baisse. Vers midi, le baril WTI américain livrable en février prochain cédait symboliquement 0,15% à 81,70 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance lâchait 0,20% à 80,45 dollars.
Cet après-midi, l'Energy Information Agency (EIA) fédérale fera état des stocks américains, considérés comme une jauge de la vigueur de la demande et de son éventuel rebond sur l'un des premiers marchés pétroliers au monde.
Si durant l'été, le produit le plus demandé est l'essence pour la 'driving season', c'est la 'heating season' et le fuel domestique qui domine en hiver. La rigueur des températures hivernales - les plus froides depuis 1982 - pourrait stimuler la demande de fuel de chauffage. Ainsi, selon le consensus actuel, les stocks EIA de distillats (diesel et fuel domestique) sont attendus en baisse de presque 1,9 million d'unités.
Cependant, les statistiques publiées la veille par l'American Petroleum Institute (API), qui mesurent la même chose que l'EIA sur une base moins exhaustive, témoignaient hier d'une hausse de près d'un million d'unités des stocks de distillats. C'est une déception : le consensus sur ces stocks API tablait sur une baisse de près de 2 millions de barils ! En outre, et d'habitude, les mesures de l'EIA et de l'API convergent en tendance. Le doute a donc saisi les marchés pétroliers.
Le consensus table également sur une baisse de 1 million de barils des stocks de brut de l'EIA.
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