(CercleFinance.com) - Le brut continue de perdre du terrain alors que plusieurs vents contraires se liguent contre lui. Vendredi midi, le baril WTI américain livrable en décembre perdait à cette heure 1,8% à 86 dollars, quand le Brent de Mer du Nord lâchait 1,7% à 87,3 dollars.
Nombreux sont les éléments qui se liguent contre l'or noir : tout d'abord, l'un de ses grands soutiens de ces derneirs mois, la tendance baissière du dollar, n'a plus cours. Au cours de la semaine, c'est presque 3% que le dollar a repris face à l'euro, donc le pic aux environs de 1,43 dollars, le 4 novembre dernier, s'éloigne rapidement. La parité est revenue aux environs de 1,37 dollar à cette heure, un plus bas de 1,3574 ayant été touché en séance.
Ensuite, maintenant que le “quantitative easing II “ est passé, les craintes souveraines font leur retour sur le devant de la scène après avoir s'être faites discrètes cet été, Irlande et Portugal en tête. Le dérapage violent enregistré hier à Wall Street par l'action Cisco, géant des équipements réseaux pénalisé par l'affaiblissement des commandes publiques d'Etats en pleine “crise de rigueur”.
Enfin, les craintes entourant un éventuel nouveau durcissement monétaire de la part de la Chine, ce qui aurait pour conséquence ralentir une des plus fortes croissances de la planète, pèsent toujours.
On signalera aussi la mise à jour en demi-teinte des prévisions de demande d'or noir par l'Agence internationale de l'Energie : si celles de l'année 2010 ont été relevées de presque 200.000 barils/jour à 87,3 millions de barils/jour, celles de 2011 ont été légèrement révisées en baisse (moins de 25.000 barils/jour) à 88,5 millions de barils/jour.
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