(CercleFinance.com) - Le baril de brut américain a dégringolé jusqu'à 4,86% ce matin en séance, en raison principalement du vent de panique provoqué sur les marchés financiers par le moratoire sur sa dette demandé par Dubai World. Valeur-refuge, le dollar s'est alors ressaisi. Tombé à la renverse en tout début de journée, le brut réduisait cependant ses pertes en matinée. Vers 10 heures vendredi, le baril WTI américain livrable en janvier prochain décrochait de 3% à 73,90 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord rétrocédait 2,20% à 75,30 dollars.
En effet, à 1,4870 dollar contre l'euro à cette heure, le billet vert s'est repris de près de 1,80% contre l'euro par rapport à son plus bas de la veille, soit 1,5142. Une hausse d'une telle violence du billet vert, devise dans laquelle se négocie universellement le pétrole, contre ses pairs ne peut que provoquer une vive correction du prix du baril.
Signalons que la corrélation qui unit le pétrole aux marchés d'actions, puisque les 'futures' sur l'or noir sont maintenant considérés comme une classe d'actif, est toujours aussi forte. Heureusement, dans un certain sens, le jour férié de Thanksgiving a laissé l'indice américain S&P 500 à 1.110 points mercredi soir dernier. Les futures laissent toutefois augurer d'une hausse, tout à l'heure, vers 1.074 points, soit une baisse de plus de 3%. Un recul en ligne avec celui constaté cette nuit en Asie : le Nikkei japonais a lâché 3,22%, le Hang Seng chinois de Hong Kong chutant même de 4,84%. Et ce matin en Europe, le DJ EuroStoxx abandonne encore 0,60% après une chute de 3,36% hier.
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