(CercleFinance.com) - Vers 13 heures 20 mardi midi, le baril de référence américain WTI livrable en octobre cédait 0,90% à 72,19 dollars quand le Brent de Mer du Nord de même échéance abandonnait 1,12% à 72,80 dollars. Le pessimisme entourant la conjoncture des pays industrialisés, notamment les Etats-Unis, et la hausse du dollar pèsent sur le brut.
Depuis le début du mois, c'est environ 10 dollars ou quelque 12% que le baril WTI a perdu. Sur la même période et en retenant la date du 5 août, le dollar s'est repris de 5,2% environ contre son principal concurrent, l'euro. L'appréciation que l'euro avait entamé contre le dollar début juin semble avoir pris fin début août. Le mouvement de recul qui s'ensuit depuis lors est mécaniquement défavorable à l'or noir dont le billet vert est la principale devise de négociation. Habituellement, toute hausse du dollar entraîne la baisse du cours du brut en billets verts, et inversement.
Il existe également un facteur plus fondamental illustré par l'évolution des stocks de produits pétroliers des Etats-Unis, ceux sur lesquels les statistiques les plus actualisées sont disponibles. Le pic de demande d'essence liée aux vacances d'été et à la “driving season” qui l'accompagne n'a manifestement pas eu lieu.
Les stocks de brut peinent à reculer et selon le consensus actuel, ceux que l'Energy Information Agency publiera demain au titre de la semaine passée devraient avoir augmenté d'environ 0,7 million de barils et rester ainsi proches des 355 millions de barils. Enfin, ceux de distillats (fuel domestique et diesel) n'arrêtent plus de monter depuis une bonne douzaine de semaine et frôlent un record depuis 1983 !
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