(Cercle Finance) - Le rebond général des indices boursiers et la détente des taux sur les marchés obligataires s'inspire probablement de la brusque rechute du baril de pétrole (-3$ en mois de 24H, soit -5% depuis la mi-séance sur le NYMEX hier soir) alors que les spéculateurs font le pari d'une issue diplomatique dans le différent qui oppose les USA et l'Iran sur le dossier de l'enrichissement de l'uranium (le front des occidentaux apparaît désormais trop divisé pour qu'un recours aux 'sanctions' contre Téhéran soit adopté).
D'autre part, la saison des ouragans s'avère particulièrement clémente et d'une intensité inversement proportionnelle à celle observée l'an passé: actuellement, aucune tempête tropicale ne menace le Golfe du Mexique et le cyclone 'Helene' -tout comme 'Gordon' qui l'avait précédé' emprunte une trajectoire passant très à l'est des Caraïbes et devrait terminer sa course près des Assores, sans avoir jamais approché de terres habitées... ni de champs pétroliers 'off shore'. La prochaine dépression dénommée 'Isaac' n'est même pas encore en formation au milieu de l'Atlantique Sud.
Un nouveau plancher de 60,75$ vient d'être inscrit la nuit dernière à New York: il s'agit du plus bas cours observé depuis Noël 2005 et il faudrait que le baril rebondisse de +30% pour renouer avec son zénith des 80$ (contrat livraison octobre) du 10 juillet dernier.
Très paradoxalement, le titre Total reste à l'équilibre, voir affiche même une progression symbolique de +0,1% alors que Géophysique ou Vallourec reculent de -0,7 à -0,9%. Une baisse des coûts de production -si la consolidation du baril se confirme en direction des 59$- pourrait inciter la BCE à modérer le ton concernant l'inflation (mais seulement après la prochaine hausse du 'repo' à 3,25%).
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