(CercleFinance.com) - Avant l'OPEP et l'EIA et aux environs de 13 heures, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance juillet cédait 0,6% à 116,2 dollars et le WTI américain de même livraison perdait 1% à à 98,1 dollars.
Certes, le sentiment général du marché vis-à-vis du récent flot de statistiques américaines défavorables est maintenant plus mesuré. La vive inquiétude suscitée par une récente cascade de chiffres économiques US décevants a effectivement été relativisée. 'Le président de la Fed confirme un ralentissement de l'économie américaine, principalement imputable à la désorganisation de la production du fait du séisme japonais et à la hausse des prix de l'énergie. Mais ces deux éléments sont temporaires et la croissance américaine va s'accélérer sur la seconde partie de l'année', note un analyste d'Aurel BGC.
Ce dernier estime donc que 'les marchés n'ont donc pas à attendre de soutiens supplémentaires de la Fed qui a déjà mis en place une politique monétaire ultra-accommodante.' Les cambistes de Pictet & Cie semblent confirmer ce pronostic : “alors que les derniers indicateurs économiques aux Etats-Unis s'avèrent faibles, Richard Fisher de la Fed prévoit une croissance de 3 à 4% pour le 2ème trimestre !”.
Il s'agit d'un facteur capital pour la demande d'or noir, directement fonction du dynamisme général de l'activité.
En attendant, la tendance haussière des stocks de pétrole US, qui signale une certaine faiblesse de la demande, devrait persister. L'Energy Information Agency (EIA) publiera cet après-midi l'état hebdomadaire des stocks US : si une baisse de l'ordre du million de barils est attendue du côté du brut, une hausse similaire est prévue pour l'essence, et ce en dépit de la “driving season” qui vient de commencer.
Pour ne rien arranger, l'OPEP va sous peu prendre une décision sur ses quotas, qui pourraient être relevés, selon nombre d'opérateurs.
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