(CercleFinance.com) - Mardi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août se reprenait de 1,2% à 46,4 dollars, le WTI américain de même échéance le suivant de 1% à 43,8 dollars.
Chez Commerzbank, les analystes Matières premières soulignent que le Brent se traite désormais plus de 4% au-dessus du plus bas atteint mercredi dernier, lors du dernier accès de déprime pétrolière sur les marchés.
'Cette 'robustesse' des cours s'explique probablement, en partie, par le retournement de position de nombreux investisseurs spéculatifs', soulignent les spécialistes. En effet, les positions 'nettes longues' (haussières) sur les dérivés pétroliers du Nymex ont été divisées par plus de deux depuis leur sommet de mi-février. Les voilà retombées à leur plus bas niveau en un an et demi, ce qui peut inciter certains opérateurs contrariants à se replacer.
Cependant, à l'inverse, les positions 'short' (courtes, ou vendeuses), elles, ont quadruplé depuis le début de l'année pour atteindre un niveau record. Autant dire que la reprise des cours demeure fragile.
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