(CercleFinance.com) - Décidément volatil, le cours du brut ne parvenait pas à se remettre de sa chute de la veille. A cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars reculait encore de 1% à 55,8 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 0,3% à 49,9 dollars.

“Les conséquences d'un pétrole faible font le bonheur des pays consommateurs mais continuent de compliquer la situation des pays producteurs. Cette semaine, Standard's & Poors a dégradé les perspectives à court terme de l'économie de l'Arabie Saoudite, de Bahreïn et de Oman mais reste stable sur le moyen et long terme”, relève Saxo Banque, ce qui semble plaider pour un rebond à terme des prix du baril.

En attendant, l'orientation haussière des extractions de brut américaines pourrait se poursuivre, alors que le marché mondial est déjà surapprovisionné. L'Energy Information Administration (EIA), l'autorité fédérale américaine en matière d'énergie, s'attend toujours à ce que la production d'or noir des Etats-Unis atteigne 9,3 millions de barils en moyenne cette année, soit un peu plus que son niveau actuel voisin de 9,2 millions de barils/jour, puis 9,52 millions de barils/jour en 2016.

Certes, le rythme de production serait moins fort que celui enregistré ces dernières années, mais les opérateurs attendaient une révision en baisse plus prononcée après l'accélération de la chute du nombre de forages actifs outre-Atlantique.

En outre, le département US de l'Energie devrait faire état, tout à l'heure, d'une nouvelle hausse des stocks hebdomadaires de pétrole brut de plus de 3,5 millions de barils, alors qu'en valeur absolue ceux de la semaine précédente étaient déjà de 413 millions d'unités, un record depuis les années 30.


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