(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre se tassait de 0,3% à 55,8 dollars, le WTI américain d'échéance novembre l'imitant à 50,3 dollars.
'Les prix du brut sont toujours en 'mode correction'', commentent les analystes Matières premières de Commerzbank, puisque le Brent avait frôlé les 60 dollars, un plus haut de deux ans, voilà seulement une semaine. D'ailleurs, le WTI, lui, a brièvement enfoncé les 50 dollars en séance.
Les spécialistes rappellent que l'accélération haussière de septembre reposait essentiellement sur des spéculations : en substance, l'Opep pourrait prolonger la période d'application de ses quotas au-delà du terme prévu actuellement, soit mars 2018, voire en réduire le volume. Une hypothèse qui semble réduite par les informations publiées par les agences ces derniers jours.
Ainsi, les positions spéculatives haussières se sont accumulées sur les produits pétroliers dérivés, surtout sur le Brent, avant de refluer. Ce qui peut selon Commerzbank expliquer la récente décrue du baril de référence.
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