(CercleFinance.com) - Les tendances étaient des plus mesurées sur les marchés pétroliers ce midi, où la prime de risque géopolitique continue de se réduire dans le sillage des dernières nouvelles de Crimée. A cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mai restait neutre (+ 0,1%) à 106,4 dollars, le WTI américain d'échéance avril l'imitant à 98,2 dollars (+ 0,1%).

La Crimée focalise l'attention des opérateurs pétroliers alors que la Russie, qui est actuellement le premier producteur de pétrole mondial, ex aequo avec les Etats-Unis, semble en voie d'annexer cette région anciennement ukrainienne.

“Au lendemain du referendum qui a donné lieu au rattachement de la Crimée à la Russie, les investisseurs se sont paradoxalement réjouis de sanctions modérées de la part de Washington et des dirigeants de la zone euro”, résument les analystes de Saxo Banque.

En effet, les cours des barils de référence ne parviennent pas aujourd'hui à se remettre de leur dérapage d'hier. Les sanctions imposées à la Russie par les pays de l'Ouest, Etats-Unis en tête, ne portent que sur une vingtaine d'officiels russes et ukrainiens pro-russes.

Des mesures jugées 'faibles' par les opérateurs, qui n'anticipent donc pas de conséquences négatives pour les exportations de pétrole russe majoritairement destinées à l'Europe. Ces sanctions 'éloignent le risque de rupture d'approvisionnement des marchés énergétiques', explique-t-on chez ANZ.


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