(CercleFinance.com) - Mercredi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en juillet se reprenait mollement de 0,9% à 50,9 dollars, le WTI américain d'échéance juin le suivant de 0,8% à 48,1 dollars. Reste qu'en 24 heures, les deux barils de référence qui hier ont terminé en baisse d'environ 2% ont perdu plus d'un dollar.
Hier en effet, le brut a été pénalisé par un regain de craintes sur l'offre. 'Les investisseurs anticipent toujours une hausse de la production américaine, canadienne et libyenne qui ne pourra pas être compensée par les réductions de production de l'Opep et la Russie', commentent ce matin des spécialistes parisiens. Et pourtant, le cartel continue de réduire la voilure et aurait pompé un peu moins de 32 millions de barils/jour en avril, croient-ils savoir.
Les spécialistes ajoutent d'ailleurs que si la Russie a réduit ses propres extractions à 11,05 millions de barils/jour en avril, ce chiffre reste légèrement supérieur à l'engagement pris vis-à-vis du cartel pétrolier, auquel Moscou s'est associé depuis le début de l'année.
Cela étant, la variable libyenne reste imprévisible : perturbée régulièrement par l'instabilité politique du pays, la production de la Libye tend cependant à remonter dès qu'une accalmie des affrontements le permet.
Enfin, 'la production de pétrole américaine reste sur un plus haut depuis août 2015 et le gisement de sable bitumineux de Syncrude au Canada a recommencé à alimenter sa pré-raffinerie de Mildred Lake, qui était à l'arrêt après un incendie en mars', ajoute l'analyste.
EG
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