(CercleFinance.com) - La hausse se poursuit sur les marchés pétroliers. Jeudi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en octobre prenait encore 0,8% à 53,1 dollars, le WTI américain d'échéance septembre prenant 0,5% à 49,82 dollars.

Que retenir des statistiques américaines de la veille ? D'abord que les stocks de pétrole brut mesurés par l'Energy Information Agency (EIA) ont reculé nettement que prévu la semaine passée : - 6,4 millions de barils, contre une anticipation de l'ordre de - 2,7 millions seulement. Revenus à 475,4 millions de barils, ces stocks reculent pour la 6e semaine d'affilée et se retrouvent nettement en dessous du record atteint fin mars, à 535,5 millions de barils.

Certes, les réserves d'essence, elles aussi attendues en baisse, ont augmenté de près de 3,5 millions de barils. Mais une autre statistique hebdomadaire de l'EIA a rassuré : la production américaine d'or noir s'est établie la semaine passée à 9,423 millions de barils/jour, soit 7.000 barils/jour de moins que la semaine précédente. Si ce chiffre a bien monté depuis fin 2016, date à laquelle il était de 8,770 millions de barils/jour, il semble stabilisé depuis un mois maintenant.

'Les prix du brut profitent du nouveau recul marqué des stocks de marché américains, qui apportent de l'eau au moulin de la théorie selon laquelle la suroffre qui pénalise le marché pétrolier diminue rapidement', commentent les spécialistes Matières premières de Commerzbank.

L'Opep, qui ne fait pas mystère de l'importance qu'elle accorde aux stocks dans les pays consommateurs, devrait s'en féliciter, ajoutent les spécialistes.

EG


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