(CercleFinance.com) - Ce midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février prenait 1% à 62,8 dollars, le WTI américain de livraison janvier le précédant de 1,1% à 57,4 dollars.
Le brut continue donc de remonter après avoir consolidé dans le sillage de l'annonce de la prolongation de ses quotas par l'Opep, la semaine passée. A propos de la hausse de la veille, des analystes parisiens indiquaient ce matin : 'la menace d'une grève au Nigeria, principal exportateur de brut d'Afrique, à partir du 18 décembre et des rachats de découvert après la forte baisse de la veille, expliquent cette remontée.'
Mais ce n'est pas tout. 'Le risque politique n'est pas complètement écarté des radars puisque la situation au Proche-Orient pourrait empirer rapidement si le peuple palestinien répond à l'appel du Hamas en faveur d'une nouvelle intifada', commentent ce matin les analystes de Saxo Banque. Et ce alors que l'Arabie saoudite, gardienne de lieux saints de l'islam et membre directeur de l'Opep, est déjà engagée militairement au Yémen, dans une sorte de 'proxy war' avec son rival iranien, également membre du cartel pétrolier.
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