(CercleFinance.com) - Pour la dernière séance sur les marchés avant le week-end de Noël, le baril de Brent de mer du Nord livrable en février 2017 se tassait de 0,5% à 54,8 dollars, le WTI américain de même échéance reculant de 0,6% à 52,6 dollars.
L'année 2016 s'achève sur la déclaration d'intention de l'Opep, qui dès janvier 2017 devrait rétablir ses quotas de production à 32,5 millions de barils/jour. Un niveau à comparer avec une production effective supérieure à 34,2 millions de barils/jour en novembre. De plus, le cartel pétrolier s'est associé avec d'autres producteurs, comme la Russie, qui devraient pour leur part réduire conjointement leurs extractions de presque 600.000 barils/jour.
Le marché a largement pris acte de ces déclarations et d'ailleurs, le cours du Brent laisse loin derrière lui le point bas annuel de 27,1 dollars, touché le 20 janvier.
Reste maintenant à voir comment les décisions du cartel pétrolier élargi seront mises en oeuvre. Et ce alors qu'aux Etats-Unis, la reprise des extractions d'or noir pourrait reprendre : “avec un pétrole qui résiste au-dessus de 50 dollars le baril, le forage, qui représente 12 % de l'économie américaine, commence à montrer des signes de vie. Le forage de puits de pétrole et de gaz a augmenté ces derniers mois. Les économistes s'attendent en plus à ce que les dépenses des entreprises rebondissent en 2017, grâce en partie aux politiques perçues par le président élu Donald Trump”, commente ce matin Saxo Banque.
EG
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