(CercleFinance.com) - Le cours du brut confirmait la tenue de la barre symbolique des 50 dollars ce midi. Mercredi à mi-séance sur le Vieux Continent, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août prenait 0,7% à 50,9 dollars, le WTI américain de même échéance le suivant (+ 0,9%) à 50,3 dollars.
D'une manière générale, “le principal catalyseur qui risque de provoquer une très forte volatilité sur les marchés européens sera le résultat du référendum britannique attendu vendredi matin”, commentent les analystes de FXCM.
Plus fondamentalement, le principal élément à surveiller tout à l'heure sera la publication par l'Energy Information Agency de l'état hebdomadaire des stocks pétroliers aux Etats-Unis. Le consensus table, pour sa part, sur une baisse de l'ordre de 1,7 million des réserves commerciales de brut, assortie d'un recul plus modéré (- 0,3 million) de ceux d'essence, très suivis en cette période de 'driving season'.
Sans oublier, bien sûr, l'évolution hebdomadaire de la production d'huile des Etats-Unis, qui suit une pente baissière depuis un an maintenant. C'est en effet la semaine du 5 juin 2015 qu'elle avait atteint un sommet de 30 ans environ, à 9,610 millions de barils/jour. Lors de celle du 10 juin 2016, la dernière dont les chiffres soient disponibles à ce jour, elle était revenue à 8,716 millions de barils/jour.
Prudence, rappelle XTB France : “le groupe parapétrolier Baker Hughes a fait état vendredi dernier d'une augmentation du nombre de puits forés pour la troisième semaine consécutive”, ce qui peut présager, à plus ou moins brève échéance, d'une reprise de la production.
EG
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