(CercleFinance.com) - Calme plat pour les barils de référence. Ce midi sur les marchés pétroliers jeudi midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier restait neutre (- 0,08%) à 108 dollars, le WTI américain de même échéance l'imitant (- 0,04%) à 93,8 dollars.
'Actuellement', indiquent les analystes Matières premières de Commerzbank, 'les nouvelles haussières et baissières ne neutralisent les unes les autres, ce qui induit une tendance sans relief ni direction particulière'.
En effet, du côté des nouvelles haussières, la Libye confirme son récent statut de producteur instable, les exportations d'un or noir qui prend essentiellement la destination de l'Europe étant de nouveau perturbées.
De l'autre, en dépit d'un certain blocage des négociations internationales actuellement, l'éventuelle normalisation de la situation de l'Iran, dont le programme nucléaire est décrié, pourrait ouvrir la voie à la fin des sanctions qui frappent le pays et notamment ses exportations de pétrole.
Commerbank note que le marché ne dépend guère du brut d'Iran actuellement, même la Chine. La concrétisation de la détente risquerait donc de mettre sur le marché davantage de pétrole iranien, ce qui induirait probablement une baisse des prix.
Notons que du côté américain, les stocks commerciaux de brut mesurés par l'EIA ont progressé pour la neuvième semaine de suite en passant de 388,1 à 388,5 millions d'unités. Ils se rapprochent toujours, quoiqu'à vitesse réduite, du record de plus de 30 ans de 397,6 millions d'unités atteint fin mai.
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