(CercleFinance.com) - Tensions persistantes en Ukraine et déceptions économiques en provenance de la Chine semblaient s'équilibrer ce midi sur les marchés pétroliers. A cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril grappille 0,3% 108,3 dollars, le WTI américain de même échéance restant sans tendance, à 101,2 dollars.

Rien n'est réglé dans la région autonome ukrainienne de Crimée, où un referendum portant sur un éventuel rattachement à la Russie est prévu le 16 mars. Rappelons que la Russie est, presque ex aequo avec les Etats-Unis, le premier production de pétrole brut au monde est l'un des grands noms du gaz.

Par ailleurs et bien qu'il soit supérieur à 100 dollars, le cours du WTI perd plus de 2% sur les cinq dernières séances, période au cours de laquelle le Brent, lui, n'a perdu que 0,7%.

En effet, la saison froide qui cette année a été particulièrement rude aux Etats-Unis va maintenant toucher à sa fin. Elle est traditionnellement suivie d'une mi-saison où la consommation de fuel domestique chute, alors que celle d'essence n'est pas encore repartie.

Certes, le consensus table, demain, sur une baisse d'environ un million d'unités des stocks de pétrole bruts américains, selon la mesure qu'en donnera l'Energy Information Agency (EIA) fédérale. Mais à plus de 360 millions de barils, cette jauge resterait historiquement élevée, son sommet de plus de 30 ans (397,5 millions de barils) ne remontant qu'à fin mai 2013.

En outre, les données décevantes en provenance de Chine n'en finissent pas de s'accumuler. Elles portaient dernièrement sur le commerce extérieur, alors que l'Empire du Milieu est le 2e consommateur mondial de brut derrière les Etats-Unis.


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