(CercleFinance.com) - Jeudi midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre grappillait 0,05% à 107,8 dollars, le WTI américain de même échéance prenant 0,4% à 97,3 dollars.
Hier, l'Energy Information Agency américaine, qui a repris du service après la fin du shutdown, a fait état d'une hausse des stocks de brut de 5,2 millions de barils la semaine dernière aux Etats-Unis. Cette progression, la 5e de suite, surclasse nettement les craintes du consensus.
Alpors qu'ils décroissaient tendanciellement jusqu'au début du mois de septembre, ces stocks confirment donc qu'ils repartent à la hausse et se rapprochent de nouveau de sommet de plus de 30 ans atteint en mai dernier, à 397 millions de barils.
Le brut ne manque donc pas sur le marché américain ou non seulement la production, grâce au pétrole de schiste notamment, repart de l'avant. Mais en outre, comme en témoignent les décevantes créations d'emplois des derniers mois et les conséquences du shutdown survenu en octobre, le dynamisme de la première économie mondiale semble marquer le pas.
Or la consommation américaine de pétrole est étroitement liée à l'intensité de l'activité économique.
Le tableau est différent en Europe où l'offre reste contrainte non seulement par la politique de l'OPEP, mais aussi par les troubles géopolitiques périodiques (Nigeria, Soudan), sans oublier la production de la Libye, devenue très instable ces derniers mois.
Mais selon les analystes de Saxo Banque, la prudence s'impose après les récentes baisses des deux barils : “un indice avancé de fabrication chinoise a progressé à 50,9 pour Octobre, battant ainsi l'estimation médiane des analystes à 50,4. Cet indicateur montre que l'expansion économique en Chine est toujours palpable”.
Et ils ajoutent : “par ailleurs, les indicateurs techniques quotidiens signalent un rapprochement des zones de survente, ce qui signifie que la baisse commence à sembler excessive.”
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