(CercleFinance.com) - La pesanteur était toujours de mise mardi midi sur les marchés pétroliers. A cette heure, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août perdait encore 2% à 46 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 2,1% à 43,5 dollars.
Les analystes Matières premières de Commerzbank évoquent, pour le Brent, les prix les plus bas depuis fin novembre dernier.
'La production d'or noir de la Libye continue d'augmenter', soulignent les spécialistes. Maintenant que le désaccord entre la compagnie nationale libyenne et le groupe énergétique allemand Wintershall est résolu, les extractions d'huile du pays frôlent de nouveau les 900.000 barils/jour, l'objectif de la National Oil Company.
Le marché est d'autant plus dépité que le ministre de l'Energie d'Arabie saoudite, leader du cartel pétrolier de l'Opep, ne considère pas que la progression des extractions de la Libye et du Nigeria constitue un risque pour les engagements de quotas.
Reste que ce faisant, ces deux pays de l'Opep vont à l'encontre de la politique du cartel étendu à la Russie.
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