(CercleFinance.com) - Jeudi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en juin se tassait de 0,5% à 107,6 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 0,4% à 100,4 dollars.
En effet, les signaux de détente dominent le marché ces dernières 24 heures : aux Etats-Unis, les stocks commerciaux de pétrole brut mesurés par l'EIA ont baissé de l'ordre de 1,8 million de barils la semaine dernière, alors qu'ils étaient attendus en hausse de 1,4 million d'unités. Si à 397,6 millions de barils, leur niveau en valeur absolue est tout proche du record historique de la semaine précédente (399,4 millions), la barre symbolique des 400 millions n'a pas été débordée.
Notons cependant, du côté des produits distillés, que les stocks d'essence qui devaient rester inchangés se sont accumulés (+ 1,6 million de barils). Mais à 213,2 millions de barils, cette jauge s'inscrit au-dessous du niveau constaté un an plus tôt à pareille époque (215 millions de barils).
En outre, du côté du Brent en Europe, la reprise d'activité de terminaux d'exportation se confirme sur les côtes de Libye. Et surtout, le président russe Vladimir Poutine a appelé les mouvements autonomistes d'Ukraine à la modération, en indiquant que les troupes que la Fédération russe a massé à la frontière ukrainienne allaient être retirées. Il n'est toutefois pas encore établi que l'armée russe se soit effectivement retirée.
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