(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur le Vieux Continent, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février grappillait 0,5% à 63,7 dollars, le WTI américain de livraison janvier le suivant de 0,5% à 57,4 dollars.
Le Brent a donc perdu deux dollars environ en 24 heures, le WTI n'en ayant abandonné qu'un.
Que s'est-il passé hier ? Certes, indiquent des analystes, 'Forties, le plus gros oléoduc britannique de Mer du Nord, restera probablement fermé pendant deux semaines pour réparations, limitant l'offre mondiale de pétrole'.
Mais malgré la prolongation - pour plus ou moins longtemps, selon les déclarations des officiels - des quotas de production de l'Opep, ce sont les nouvelles prévisions de l'Energy Information Agency (EIA) américaine qui sèment le trouble : 'l'EIA estime que la production américaine augmentera de 780.000 barils par jour (bpj) à 10,02 millions bpj en 2018. Elle anticipait le mois dernier une hausse de 720.000 bpj à 9,95 millions bpj. L'EIA estime que la production aura augmenté de 380.000 bpj en 2017, et non plus de 370.000 bpj'. En clair et à l'inverse des intentions de l'Opep, la production américaine, déjà à des niveaux records, devrait continuer d'augmenter.
Plus près de nous, l'EIA refera parler d'elle cet aprè-midi, et devrait signaler une baisse des stocks hebdomadaires américains de pétrole brut, mais une hausse du côté des produits raffinés
EG
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