(CercleFinance.com) - A mi-séance en Europe sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d'échéance août restait neutre à 63,9 dollars, le WTI américain d'échéance juillet prenant 0,4% à 59,8 dollars.
C'est aujourd'hui la première séance durant laquelle la cotation de l'échéance Août du Brent remplace celle de juillet en tant que prochain future. Ce qui a pu engendrer hier une baisse du contrat Juillet pour sa dernière cotation, hier : ce dernier a ainsi terminé à 62,5 dollars hier soir. Lors du 'rollover' (changement d'échéance), des arbitrages tendent à survenir.
S'il s'est sensiblement repris depuis le début de l'année, le cours du brut continue de faire face à une croissance mondiale modérée et à une offre de pétrole abondante. L'Opep n'a pas réduit ses quotas officiels de 30 millions de barils/jour et sa production effective reste de l'ordre de 31 millions de barils/jour. En outre, malgré la chute du nombre de forages aux Etats-Unis, la production pétrolière nationale continue d'augmenter pour atteindre, ces dernières semaines, de nouveaux sommets depuis les années 70.
Comment alors expliquer la hausse du WTI qui, en outre, n'a pas encore connu son 'rollover' ? Selon les analystes de Commerzbank, tout part d'un avis du US National Hurricane Center, l'agence fédérale de suivi des ouragans, selon lequel la côte du Texas pourrait être atteinte sous peu par une tempête tropicale.
'Environ la moitié des capacités de raffinage sont situées dans cette région', rappelle Commerzbank. Un tempête perturberait le fonctionnement des raffineries, mais elle jouerait également sur la production d'or noir et pourrait renforcer le phénomène de déstockage actuellement en cours.
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