(CercleFinance.com) - Une certaine correction était de mise mardi midi sur les marchés pétroliers. A cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril corrigeait de 0,4% à 110,2 dollars, le WTI américain de même échéance reculant de son côté de 0,9% à 101,9 dollars.
Chez ANZ, les analystes Matières premières estimaient que le WTI américain a été soutenu, hier, par la prévision du consensus selon laquelle les stocks de distillats (diesel et fuel domestique) et aussi ceux d'essence baisseraient, selon la lecture qu'en donnera demain l'Energy Information Agency (EIA). Pour ces deux catégories, un baisse de l'ordre de 1,5 million de barils est anticipée.
Si, à l'inverse, les investisseurs attendent une accumulation de 1,4 million des réserves commerciales de pétrole brut, celles de Cushing, le point de livraison du WTI, seraient de nouveau en baisse. Mécaniquement, l'amoindrissement des stocks à cet endroit stratégique du marché pétrolier américain aurait tendance à tendre les prix.
Notons que le cours du gaz naturel, qui ces dernières semaines avait grimpé en flèche face à la rudesse des conditions climatiques en Amérique du Nord, a corrigé de plus de 11% hier, soit “sa plus forte baisse en une séance depuis six ans”, selon Aurel BGC. Ce qui s'expliquerait “essentiellement (par) des prises de profits avant l'échéance du contrat, mercredi”, commentent les spécialistes.
Du côté du Brent en revanche, “la production libyenne aurait fortement diminué ces dernières semaines”, rapportent à nouveau les analystes d'Aurel BGC.
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