(CercleFinance.com) - Vendredi midi sur le Vieux Continent, le contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre grappillait encore 0,3% à 57,6 dollars, le WTI américain de même échéance le suivant de 0,1% à 51,6 dollars.
Dernièrement, l'appréciation de la demande d'or noir est devenue plus optimiste, puisqu'elle apparaît plus vigoureuse qu'escompté. Marquée depuis le début de l'année par le rétablissement - et le respect relatif - de ses quotas par l'Opep et son allié russe de circonstance, l'offre est désormais plus 'tenue'. D'autant plus que des rumeurs insistantes prêtent au cartel pétrolier l'intention d'étendre la période l'application de ses quotas au-delà de mars 2018.
Mais c'est peut-être la menace de la fermeture de la frontière turco-kurde par le président Erdogan qui porte la hausse de ces derniers jours. En effet, le Kurdistan produit globalement 600.000 barils/jours, dont la quasi-totalité part vers la Turquie, soit pour y être consommée, soit pour y être exportée depuis le terminal de Ceyhan.
'C'est pourtant l'un des évènements (géo)politiques les plus importants de la semaine et il est complètement passé sous silence. Selon les derniers décomptes, les Kurdes d'Irak ont voté très massivement (92%) en faveur de l'indépendance', rappelle Saxo Banque.
Et ce n'est pas tout : 'à Bagdad, le Parlement a demandé au Premier ministre Haïdar al Abadi d'envoyer des troupes dans la région de Kirkouk, tenue par les peshmergas kurdes dans le nord de l'Irak, pour y reprendre le contrôle des gisements pétroliers', ajoute Aurel BGC.
EG
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.